Le simple fait de se poser cette question pourrait sembler étrange à la plupart d'entre nous, étant donné qu'il est normalement interdit de manger, de boire et de fumer avant une anesthésie générale.
Néanmoins, qui dit fumer ne dit pas vapoter !
Il est de très loin préférable de vapoter que de fumer, ce n'est pas pour rien que les paquets de tabac indiquent que « fumer tue », « cause le cancer », « rend impuissant »,« nuit à la santé de votre enfant » et autre, car c'est vrai.
En effet, les impacts du vapotage sur la santé sont très faibles et très limités comparés à ceux de la cigarette traditionnelle.
Beaucoup de gens ont confirmé lors d'une enquête que s'abstenir de boire et de manger avant une opération chirurgicale peut être surmontable. Mais ne pas vapoter de toute la matinée avant une opération, alors qu'on essaie d'arrêter définitivement la cigarette, paraît plus compliqué.
Pourquoi est-il "interdit" de vaper avant une opération chirurgicale ?
En 2015, une étude a démontré que la fumée de cigarette n'a pas d'impact sur le volume du contenu gastrique d'un patient, contrairement au fait de boire et manger, ce qu'on a pu croire pendant longtemps. Dès lors, aucunes différences n'ont pu être constatées après le vapotage d'une cigarette électronique puisqu'il y a inhalation de vapeur et non de fumée. Depuis, il a été clairement montré que les composants de la vapeur ne viennent en aucun cas interférer avec la sphère gastrique. De plus, la vapeur de la cigarette électronique ne contient pas de monoxyde de carbone (CO) et ne perturbe donc pas le transport de l'oxygène lors de la récupération.
D'autres études viennent appuyer cette conclusion, la Société Française d'Anesthésie et de Réanimation ainsi que la Société Française de Tabacologie ont bien songé en 2016 à définir les raisons de cette interdiction, à savoir les conséquences de la vape sur le patient avant une anesthésie.
En conséquence, aucun argument scientifique n'est venu confirmer l'idée qu'une interdiction de vaper avant anesthésie était justifiée, cela nécessiterait une demande de réexamen complet selon le professeur Bertrand Dureuil.
Toutefois, la décision de vaper ou non en phase préopératoire ou postopératoire ne peut pas être prise aléatoirement, celle-ci revient à l'anesthésiste concerné, il décide donc selon chaque patient et chaque cas quand cela est possible.
L'équipe BAR à DIY
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