On a assisté ces derniers jours à l'inquiétude propagée aux Etats-Unis, concernant l'utilisation des cigarettes électroniques et des e-liquides.
Les cas des personnes hospitalisées sont toujours en étude et les causes de l'épidémie qui a eu lieu aux États-Unis ne sont pas encore précisément connues.
Le Professeur Bertrand Dautzenberg, pneumologue à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière a déclaré : « D'après les radios des poumons que j'ai pu consulter, il s'agit de pneumopathies causées par la présence de lipides dans les poumons. Cela peut être lié à des liquides contenant des impuretés et vendus sous le manteau. »
De ce fait, par précaution, les autorités sanitaires américaines ont recommandé carrément de ne plus utiliser la cigarette électronique.
L'usage de celle-ci était peu ou pas réglementé chez les américains, chose qu'il fallait faire dès le départ, définir des conditions relatives à l'utilisation des cigarettes électroniques et aux dosages nicotiniques, au lieu de se rendre compte brutalement.
En France, la procédure est beaucoup plus réglementée, les fabricants des e-liquides de cigarettes électroniques, les importateurs et les vendeurs dans les magasins spécialisés doivent tous déclarés, la composition précise de leurs e-liquides, qu'ils soient fabriqués en France ou importés, auprès de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) et des centres antipoison.
La vente aux mineurs de ce type de produits est interdite. De plus, Santé publique France affirme qu'au moins 700 000 fumeurs ont trouvé le sevrage tabagique dans la cigarette électronique.
Il y a de plus en plus de contrôle des appareils, de la validation de la liste des substances existantes dans les produits de recharges ainsi que des dosages nicotiniques limités, ce qui n'est pas le cas pour les États-Unis.
De plus, comme il s'agit d'un produit de consommation régulière, les contrôles sont effectués sous la responsabilité de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), le président de la fédération interprofessionnelle de la vape (Fivape), Jean Moiroud, a expliqué : « Des saisies ont lieu dans les boutiques, les échantillons sont ensuite analysés en laboratoire ; la conformité de l'étiquetage est également vérifiée ».
Ceci dit que le domaine de la vape est bien sécurisé en France, partant des cigarettes électroniques jusqu'aux composants des e-liquides.
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L'équipe BAR à DIY
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