Nous entendons çà et là des informations ou des désinformations concernant la vape. Voici quelques mots pour éclaircir tout cela !
Depuis fin 2022, il a été mentionné à de nombreuses reprises la volonté des Etats d'interdire les arômes ou encore de taxer la cigarette électronique. Qu'en est-il réellement ?
Après 2 ans d'étude sur la consommation et la commercialisation des produits de vapotage, le CNCT (comité national contre le tabagisme) demande une interdiction des arômes dans les e-liquides, exception faite pour les saveurs « classics ».
Quelles sont les raisons qui ont poussé l'organisme à une telle réclamation ?
Dans un premier temps, les boutiques spécialisées ou encore les bureaux de tabac ne respecteraient pas les réglementations concernant la publicité de leurs produits, avec seulement 5% des points de vente respectant cette législation. De plus, les buralistes n'étant pas spécialisés dans le vapotage, ne conseilleraient pas comme il se doit les primo-vapoteurs.
Le comité a donc suggéré trois changements majeurs sur le marché de la vape :
- Un meilleur encadrement de la vente des produits
- De nouvelles réglementations concernant la nicotine
- L'interdiction immédiat des arômes pour e-liquides (qui selon eux, inciteraient les plus jeunes à vapoter).
Si nous regardons plus largement en Europe et dans le monde, la question des arômes et de leur interdiction se pose aussi ainsi que celle sur la taxation des produits de la vape.
> Sont en danger : les puffs, les arômes mais aussi les batteries intégrées et de nouvelles mesures sont en discussion concernant les accus.
> Les pays qui ont déjà surtaxés le vapotage : la Bulgarie, suivie prochainement par l'Estonie.
> Les pays qui l'envisagent lourdement : l'Arabie Saoudite avec 150% d'augmentation sur les taxes, l'Afrique du Sud.
> Les pays en défaveurs des arômes : les Etats-Unis
> Les pays en faveur de la vape : l'Espagne ne compte pas imposer de taxes supplémentaires avant les prochaines élections présidentielles, l'Italie souhaite bloquer les taxes, quant au Royaume-Uni, il souhaite garder sa législation telle quelle et continuer à inciter les fumeurs à se tourner vers la e-cigarette.
La Fivape (Fédération interprofessionnelle de la vape) et France Vapotage partagent les mêmes craintes que 86% des vapoteurs concernant les requêtes du CNCT. En effet, 4 millions de vapoteurs en France s'inquiètent de l'interdiction des arômes qui nuirait grandement à la cigarette électronique. Rappelons que ce dispositif est indéniablement le meilleur outil de sevrage au tabac.
La Fivape dénonce le CNCT de s'attaquer à la solution en mettant en avant le fait que les arômes pour e-liquides sont une incitation pour les jeunes. Or, il a été constaté que la moyenne d'âge des clients de vape shops est de 38 ans.
France Vapotage rappelle aussi que la CE est 95% moins nocive que la cigarette à combustion et qu'après plus de 10 ans d'existence, il est temps de reconnaitre son efficacité et son risque proche de 0. L'organisme ajoute que pour perpétuer son usage et lutter contre le tabagisme, il ne faut pas taxer davantage les produits et garder une grande diversité de choix dans le but d'attirer les fumeurs à se tourner vers celle-ci.
Enfin, selon un sondage, 58% des vapoteurs affirment qu'ils retourneraient vers la cigarette à combustion si les arômes étaient interdits.
A noter que cela mettrait en péril de nombreux emplois dans le secteur de la vape (15 000 selon Fivape).
Latakia fumé, douce virginia et son cavendish avec l'oriental et le turc
Grenade, fraises des bois, kiwi et frais.
Véritable phénomène auprès des jeunes, très controversées et décriées, qu’en est-il vraiment de la puff ?
Lire la suiteEn entrant sur ce site, je reconnais être majeur(e) et être autorisé(e) par la législation de mon pays à acheter des produits contenant de la nicotine.
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